Binchotan filtrant spécial gourdes (lot de 2)

L’authentique Binchotan Kishu est produit à partir de chêne Ubamegashi issu de forêts de la région de Wakayama, gérées de manière responsable. Les branches d’Ubamegashi sont brûlées à des températures élevées (+ de 1000°C) et privées d’oxygène, ce qui permet d’obtenir un charbon végétal très pur et hautement poreux. Ce sont ces minuscules cavités qui capturent les ions impurs et les fixent au charbon, laissant l’eau filtrée. Un seul gramme de ce charbon présente une surface d’adsorption* de plus de 500 m2 (environ le dixième d’un terrain de football) ! Seule, une poignée d’artisans, maîtres brûleurs, est habilitée à l’extraction et la combustion du Binchotan Kishu. Sa production est donc contrôlée et limitée. Un label AOP est délivré par la préfecture de Wakayama aux maîtres brûleurs qui l’exportent, afin de garantir sa provenance et d’assurer sa qualité.

• Minéraux présents dans le Binchotan de Kishu : calcium, magnésium, fer et potassium. Taux de carbone : entre 93% et 96%
• Surface d’adsorption environ 2000m2/gramme
• Adsorption : adsorbe les toxines, le plomb, le mercure, le cadmium, le cuivre, le chlore, résidus de pesticides, herbicides et antibiotiques.
• Absorbe odeurs et humidité
• Sans odeur, ni saveur (goût neutre). Utilisé pour le barbecue, le Binchotan ne dégage ni fumée ni odeur.

* Adsorption vs absorption : L’absorption est un phénomène de remplissage d’un corps par un autre, comme une éponge qui se remplit d’eau. L’eau reste prisonnière du fait des forces de capillarité. Le principe de l’adsorption repose sur la fixation à la surface (et dans les pores) du charbon des molécules contenues dans l’eau, l’air ou l’organisme à traiter.

Chaque région du Japon effectue chaque mois et depuis 10 ans des relevés de radioactivité. Ainsi, la région de Wakayama (où est fabriqué notre Binchotan) n’a jamais été contaminée par la radioactivité, suite à l’incident nucléaire de Fukushima (située à plus de 700 km). De plus, tous nos fournisseurs sont détenteurs de certificats de non-radioactivité et des tests supplémentaires au compteur Geiger sont effectués par notre fournisseur français à chaque réception de marchandises en provenance du Japon.

Les branches de bois d’Ubamegashi sont triées selon leurs tailles, puis introduites dans un four en terre/argile. Le four est hermétiquement fermé (sans oxygène), puis le feu est allumé afin de démarrer la combustion qui va durer plusieurs jours. Le bois va tout d’abord se consumer lentement à basse température (carbonisation) puis, au bout de quelques jours, la porte du four est ouverte, l’afflux d’oxygène attise la combustion et la température augmente alors considérablement dans le four pour atteindre 1000°C à 1200°C. C’est pendant cette phase dite d’activation que les pores du charbon vont s’ouvrir et lui procurer ses capacités d’adsorption, c’est à dire qu’il va attirer et retenir à sa surface les molécules. Il est ensuite retiré du four et placé sous un mélange de sable, de terre et de cendres qui le refroidit rapidement et laisse un résidu blanc. C’est pourquoi le charbon de bois Binchotan est aussi appelé « charbon blanc ». Après ce processus de refroidissement, sa surface devient très dure et lisse et si vous le tapotez, elle produira un son métallique caractéristique.

Utilisé depuis le 14ème siècle au Japon, le Binchotan sert alors de bois de chauffage pour chauffer les habitats impériaux. Ce charbon d’une qualité exceptionnelle parce qu’extrêmement dense, à la chaleur constante, dont la combustion dure plus longtemps, rendait possible son utilisation en intérieur, contrairement aux autres charbons qui posaient des problèmes de fumée et d’intoxications respiratoires. Par la suite, il est utilisé pour la cuisson des aliments sur les grills des cuisines et enfin, pour la purification de l’eau. Il est particulièrement apprécié lors de la traditionnelle cérémonie du thé, car il donne à l’eau un goût neutre qui permet aux arômes du thé de se révéler pleinement. C’est au 17ème siècle, que ce “charbon blanc” prend le nom de Binchotan d’après un marchand japonais Binchu-Ya Chozaimon (Tan signifie charbon) qui a contribué à son essor. Depuis, le savoir-faire de combustion du Binchotan s’est transmis de maître à disciple tout en s’améliorant au fil des générations, afin de produire un charbon actif d’une qualité inégalée. Il est à noter que des preuves de l’utilisation de charbon actif remontent à l’Antiquité pour la purification de l’eau par les Egyptiens vers 1 550 ans av. J.-C. ou pour des utilisations médicinales par Hippocrate vers 400 ans av. J.-C.